OSEZ ÊTRE DIFFÉRENT !

(Cinquième chapitre)

Dieu se serait-il trompé ? (Deuxième partie)

N’aurait-il pas été plus respectable, plus acceptable, pour Jésus, le Roi des rois, de naître dans un palais, entouré des membres illustres de la cour, jouissant des honneurs et des éloges de la société ? Mais au lieu de cela, Il naquit sur la terre battue d’une étable, enveloppé de chiffons et couché dans une mangeoire à bestiaux, avec, pour seul entourage, une troupe bigarrée de pauvres bergers agenouillés à même le sol auprès de Lui.

            N’aurait-il pas été préférable de Lui donner pour père terrestre un puissant monarque, plutôt qu’un humble charpentier comme Joseph ? L’appui et le soutien de l’ordre établi n’auraient-ils pas quelque peu facilité les choses pour Jésus et Ses disciples ? Par ailleurs, n’était-il pas humiliant, totalement injuste, que Ses parents aient dû fuir leur pays, comme des réfugiés ou de vulgaires criminels, pour avoir donné naissance au chef d’un nouveau gouvernement révolutionnaire, le Royaume de Dieu. [1]

            Et n’aurait-il pas été préférable que Jésus adopte une façon de vivre un peu plus décente, plus convenable, au lieu de vivre aux crochets des autres, en allant glaner sa nourriture dans les champs ou en dormant chez  l’habitant — entre autres, chez les deux jeunes et jolies sœurs célibataires, Marthe et Marie ? Et au lieu d’être enterré dans une tombe qui n’était pas la Sienne ?[2]

            Fallait-il vraiment qu’Il provoque toujours la religion établie, qu’Il défie les conventions, qu’Il s’attaque aux traditions et menace le statu quo ? Ce qui lui valut d’être exécuté en compagnie de vulgaires criminels, et d’être affublé de la mauvaise réputation qu’on Lui connaît : l’ami des collecteurs d’impôts, le compagnon des ivrognes et des prostituées, un amateur de bonne chère, un hors-la-loi, un fauteur de troubles, un fanatique possédé du démon, un faux prophète de la pire espèce ? C’est ce qu’on disait de Lui ![3] Dieu n’aurait-Il pu user de tactiques un peu moins sujettes à controverse, ce qui Lui aurait permis d’atteindre Son but d’une façon plus pacifique, plus acceptable, plus respectable ?

Et pourquoi toujours vouloir braver l’ordre établi de façon aussi délibérée ? Pourquoi faire exprès de choisir comme disciples une bande de pêcheurs sans le sou, et un collecteur d’impôts détesté de tous ? Le Roi des rois n’aurait-Il pas pu assurer un meilleur départ à Son nouveau mouvement et progresser plus vite s’Il avait fait les choses à la manière des hommes, s’Il avait choisi Ses disciples parmi les membres de l’éminent Sanhédrin,[4] et s’Il s’était assuré du soutien des synagogues et avait obtenu la permission des grands prêtres, sans oublier une autorisation de Rome ? Dieu se serait-Il trompé ?

            Quand même, Jésus, Tu aurais pu te ménager de meilleures conditions de vie ! Quelle idée d’aller camper sur l’herbe, sous les arbres ! Tu savais bien que tout ça finirait par faire jaser, qu’on se poserait des questions sur Ta moralité et celle de Tes disciples, déjà qu’au départ ce n’était pas des enfants de chœur ! Tu admettras, Seigneur, que Tu t’es trompé, au moins sur certains points ! Tout de même, Tu aurais pu faire mieux !

            On peut comprendre que Tu aies commis quelques erreurs de parcours, mais n’était-ce pas une attitude irresponsable de Ta part, Seigneur, que de t’opposer ainsi, contre toute logique, aux us et coutumes et à la raison, avec autant d’entêtement et une telle obstination ?

Tu as chassé à coup de fouet les changeurs du Temple : mais si seulement Tu t’étais contenté de le faire une seule fois, les autorités auraient pu Te le pardonner. Mais Tu as récidivé, et en plus, Tu as cassé leurs tables et renversé leur argent ! C’en était trop, Tu le savais bien ! Tu savais bien qu’on finirait par vouloir Ta peau ! [5]

Ne crois-Tu pas, Seigneur, que Tu aurais pu légèrement améliorer Tes tactiques ? Ne penses-Tu pas que de telles méthodes n’ont fait que compliquer les choses, dès le départ ? Ne penses-Tu pas que tant de témérité, tant de désinvolture, ont été à l’origine de difficultés et de persécutions tout à fait inutiles ? Tu aurais certainement pu t’y prendre autrement !

Tu as rendu les choses très difficiles à expliquer à la bonne société. Pourquoi défier à ce point les conventions et prêter le flanc aux critiques ? Pourquoi t’es-Tu conduit en iconoclaste et d’une façon aussi saugrenue ? Tu aurais sûrement pu mettre un peu d’eau dans Ton vin, au lieu de te faire un point d’honneur à provoquer les autorités religieuses avec Tes doctrines révolutionnaires. Tu aurais pu sûrement peaufiner quelque peu Tes méthodes et Ton message, pour que les choses ne soient pas trop dures à avaler. Comme le jour où Tu as demandé à Tes disciples de manger Ta chair et de boire Ton sang. Allons, Tu devais bien te douter qu’ils allaient penser que Tu voulais les initier au cannibalisme ![6] On ne peut pas dire que Tu nous facilites la tâche !

À n’en pas douter, il y a là quelques erreurs ! Venant de Tes disciples ignorants et stupides, on pourrait s’attendre à de telles étourderies ! — mais de Toi, leur chef  ? Comment pouvais-Tu te rendre coupable d’une conduite aussi scandaleuse ? Que croyais-Tu donc que les gens allaient penser ? Ils ne pouvaient pas faire autrement que de T’accuser d’être un ivrogne, un glouton, un dépravé, un révolutionnaire ! D’ailleurs, on dirait que Tu as tout fait pour qu’on Te rejette : une grande part de Tes méthodes et de Ton message est extrêmement difficile à avaler pour ceux qui respectent un tant soit peu les traditions. N’étais-Tu pas le moins du monde soucieux du qu’en-dira-t-on ? Te moquais-Tu complètement de ce qu’on pensait de Toi et de Tes disciples ? Étais-Tu à ce point insensible à tous les commérages qui circulaient sur Toi et sur les hommes et les femmes qui T’accompagnaient ?

            Et en plus, Tu as choisi Paul, ce fanatique,  pour en faire l’un de Tes principaux apôtres. Tu aurais pu te douter que les chefs religieux des juifs n’allaient pas apprécier que Tu leur piques un de leurs meilleurs rabbins pour le transformer en chrétien de choc. Tu aurais pu te douter que même Tes propres disciples allaient mettre en doute la sincérité d’un tel individu, et qu’ils auraient du mal à croire que Tu ailles jusqu’à prendre l’un de leurs pires persécuteurs et puis t’attendre à ce qu’ils le considèrent comme un ami digne de confiance et un compagnon d’apostolat, après tous les ennuis qu’il leur avait causés ![7]

 

Comment pouvais-Tu nous faire une chose pareille, Seigneur ? Pourquoi t’acharner à être aussi difficile à expliquer au grand public ? Que crois-Tu que les gens vont penser quand on a un comportement aussi inexcusable ? Ils ne peuvent se fier qu’à ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent. Ce qui, en l’occurrence, n’est pas fait pour arranger les choses !

 

Permets-nous, Seigneur, d’améliorer Tes méthodes, d’affiner un peu Ton message, et de passer sous silence certains aspects controversés de Ton ministère ! Nous ne voulons pas refaire Tes erreurs ! Permets-nous d’apparaître un peu plus respectables aux yeux du monde ! Le fait que, contrairement à Toi, nous parvenions à nous faire accepter par la société, voire à nous faire reconnaître et approuver, et que nous puissions même travailler de concert avec elle, ne serait-ce pas ce à quoi Tu faisais allusion quand Tu parlais des œuvres « plus grandes » qu’accompliraient en Ton nom ceux qui croient en Toi ? [8] Auquel cas, ne pourrais-Tu pas nous permettre de nous associer aux incroyants pour agir comme eux, et nous mettre « sous un joug qui n’est pas celui du Seigneur ». [9]

Ne pourrais-Tu pas, en ce qui nous concerne, nous permettre d’avoir un comportement un peu plus sociable, pour faire en sorte que nous n’ayons pas à subir le genre de persécution dont Toi et Tes premiers disciples avez souffert ? N’est-il pas normal que nous tirions les leçons de Ton mauvais exemple, de façon à éviter de faire les mêmes erreurs ? Tu admettras que cela devient urgent ! Autrement, si Tes disciples continuent de suivre l’exemple d’un non-conformiste tel que Toi, ils courent au devant de sérieux ennuis. Tu sais bien que le monde ne sera pas du tout d’accord, et cela signifiera sans doute la fin du christianisme !

Et j’ose ajouter, Seigneur, que Tu aurais pu faire preuve d’un peu plus de respect à l’égard du Temple et de leurs synagogues. Tu n’es pas sans savoir que les édifices constituent le fondement de toute religion. Sans eux, où serait notre religion ? Nous n’aurions nulle part où célébrer nos cérémonies. Et puis, comment expliquer notre appartenance religieuse si nous n’avions pas différentes confessions? Nous serions livrés à nous-mêmes. Notre seul recours serait de parler aux autres de Toi, et nous ne pourrions compter que sur Toi pour subvenir à nos besoins. Évidemment, ce n’est pas exactement ce qu’on entend par avoir le sens des affaires, et, à ce train-là, on ne tiendrait pas très longtemps ! Regarde un peu ce qui est arrivé, au fil des siècles, à Tes adeptes qui se sont obstinés à défier l’Église officielle, et à évangéliser sans avoir de revenus ni de domicile fixes, et sans l’agrément du gouvernement. À de rares exceptions près, depuis les plus anciens de Tes prophètes jusqu’à Tes martyrs les plus récents, ils ont été bafoués, et ils n’ont pas été pris au sérieux ; on les a même jetés en prison, on les a mis à l’amende, on les a roués de coups, et certains ont même été exécutés.  

Mais tout de même, Seigneur, Tu devais bien te douter que les gens n’apprécieraient pas de telles méthodes. La société ne peut tolérer ce genre de vagabondage, il faut un minimum de réglementation et de contrôle. Ou alors, c’est tout l’ordre social qui est remis en cause, et les gens finissent par se méfier de leur religion, de leurs lieux de culte et de leurs chefs religieux. Tu sais bien, Seigneur, qu’on ne peut pas consentir à une chose pareille ! Il faut que tout se fasse dans l’ordre. On ne peut tolérer que des fanatiques religieux crient à tous vents et à qui veut bien les entendre : « Jésus vous aime ! »  La société est bien obligée de considérer ce comportement comme une « atteinte à l’ordre public », vu qu’il ne correspond pas à leur notion d’ordre ou de légalité.

Ne te serais-Tu pas trompé, Seigneur ? N’y aurait-il pas une meilleure façon de procéder ? Tu aurais pu viser une classe sociale un peu plus distinguée, choisir des méthodes plus acceptables, et un message un peu moins choquant qui ne rebuterait pas le public au point de le dresser contre Toi. N’est-il pas normal de vouloir que les gens pensent du bien de nous, et d’aspirer à un minimum de respectabilité au sein de la communauté ? Nous ne demandons nullement à faire la une des journaux, surtout pas de manière aussi déplaisante. Nous ne cherchons pas à nous faire traiter de fanatiques religieux. Ne penses-Tu pas que vous avez été pour nous un bien piteux exemple, Toi et Tes partisans de la première heure, ce qui vous a valu d’avoir dès le départ, une très mauvaise image de marque ? Certes, les apôtres semblaient gagner des foules à l’Évangile, mais quel Évangile !

            Et quel mal y-a-t-il à faire des études supérieures ? Ne penses-Tu pas que cela vous aurait permis d’être acceptés, Toi et Tes disciples, auprès des notables de la société, si vous aviez pris le temps d’étudier les voies de ce monde, et la ligne de conduite qu’on est en droit d’attendre de la part de responsables religieux ? [10]

            Quant à proclamer que le Temple juif — qui était considéré comme la maison de Dieu — était voué à la destruction, n’était-ce pas là un sacrilège et un blasphème ? [11] Qui, à Ton avis, allons-nous gagner à notre cause, si nous nous mettons à dire des choses pareilles ? — Le rebut de la société, et personne d’autre ! Ce fut d’ailleurs Ton cas et celui du prophète Jérémie, de Saint-François d’Assise, et de toute la bande de Tes non-conformistes ! Nous n’irions pas bien loin avec la société et le grand public ; d’ailleurs, pour la plupart, ils ont fini en prison ou sur l’échafaud ! J’ose penser que nous avons tiré les leçons de tout ce gâchis ! Sache que nous n’avons nulle envie de répéter Tes erreurs ! En ces temps modernes, nous nous devons de mettre en œuvre des méthodes qui soient civilisées, plus en accord avec l’ère scientifique et le niveau d’instruction qui prévaut dans notre société d’abondance !

Faut-il, Seigneur, que pour nous garder séparés du monde, et par refus des concessions, nous soyons à ce point mis au ban de la société pour prévenir toute tentation de retour en arrière ? Faut-il que nous soyons totalement rejetés pour que Tu puisses demeurer notre seul et unique refuge ? Faut-il que nous coupions tous les ponts pour rendre toute retraite impossible ? N’est-ce pas trop demander ? Tu as fait de nous des réprouvés de la société, à l’instar de Paul, et des apôtres  — que ce dernier appelait les déchets de l’humanité [12] ; comme l’étaient Tes premiers disciples : des inadaptés, des originaux, des fanatiques, d’étranges personnages.[13]

Si nous Te suivons dans cette voie, nous risquons d’atteindre un point de non-retour ! Nous serons à jamais bannis de la société. Cela pourrait donner des idées de division et de trahison à ceux dont la loyauté est douteuse, comme Judas qui T’a trahi. Ta façon de procéder serait une telle pierre d’achoppement pour ceux d’entre nous dont l’engagement est faible, que notre nombre irait en s’amenuisant, et qu’il deviendrait extrêmement difficile de convaincre quiconque d’accepter un tel extrémisme et de telles exigences de loyauté, d’engagement et de doctrine. Souviens-toi de ce qu’il T’est arrivé après Ton fameux « sermon sur le sang et la chair » !

            Certes, un tel extrémisme coûta à Gédéon la plus grosse partie de son armée, mais c’était il y a longtemps, et les choses ont grandement changé. De nos jours, Tu n’es plus censé faire passer des tests si difficiles que la majorité de Tes hommes se trouveraient éliminés. Où serait l’église établie si elle pratiquait une telle sélection ? Il n’en resterait pas grand-chose ! Tes disciples eux-mêmes Te quittèrent à cause de certaines de Tes paroles « difficiles à accepter ». [14] Trop c’est trop ! Et ce n’est certainement pas comme ça que Tu vas rassembler une grande et puissante armée ! Tu ne seras jamais très populaire en faisant preuve d’un tel extrémisme ! Nous ne serons jamais acceptés par les masses si nous prêchons et appliquons tout ce qui se trouve dans la Bible. D’ailleurs, Tu n’exigerais pas de nous une chose pareille ! Il doit s’agir d’une méprise ! Je T’en prie, ne nous demande pas ça ! Faut-il que nous soyons à ce point différents ? N’es-Tu pas en train de commettre une erreur, Seigneur ? N’y a-t-il pas une manière plus correcte, plus convenable de procéder ?

 

Une manière « plus correcte, plus convenable », dites-vous ? Vous n’y pensez pas ! En règle générale, ce sont les hommes qui ont inventé ça. Mais la manière dont Dieu opère est souvent inattendue, incorrecte et peu convenable ! Il va à l’encontre des conventions, des traditions, de l’orthodoxie, des grandes pompes, et de ce qu’on appelle le bon sens. « Car vos pensées ne sont pas Mes pensées, et vos voies ne sont pas Mes voies, déclare l’Eternel ; autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et autant Mes pensées sont élevées au-dessus des vôtres. » [15] Qui peut connaître la pensée du Seigneur, et qui peut L’instruire ?[16]

Pour qui nous prenons-nous de vouloir dire à Dieu quoi faire et comment faire ? Dieu sait ce qu’Il fait, et Ses méthodes ne sont pas notre affaire ! Gardons-nous de vouloir dire à Dieu comment Il doit s’y prendre. « Seigneur, Tu dois suivre telle ou telle méthode, pour que nous soyons mieux acceptés, mieux compris. » Laissez tomber ceux qui ne veulent pas comprendre ! Soyez assuré que Dieu sait ce qu’Il fait ! « Mets ta confiance dans l’Éternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence. Cherche à connaître Sa volonté pour tout ce que tu entreprends, et Il te conduira sur le droit chemin. » [17]

            Dieu se plaît à faire le contraire de ce que nous attendons de Lui ! Est-ce là une erreur ? Dieu a-t-Il vraiment tort ?

 

« Le chemin, c’est Moi, parce que Je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par Moi. » [18] « Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent ! »[19] « Car, beaucoup sont invités, mais ceux qui sont élus sont peu nombreux. »[20] « On ne trouve parmi vous que peu de sages selon les critères humains, peu de personnalités influentes, peu de membres de la haute société ! Non ! Dieu a choisi ce que le monde considère comme une folie pour confondre les “sages”, et Il a choisi ce qui est faible pour couvrir de honte les puissants. »[21]  « Après L’avoir entendu, plusieurs de Ses disciples dirent : Ce langage est bien difficile à accepter! Qui peut continuer à l’écouter ? ”... À partir de ce moment-là, beaucoup de Ses disciples L’abandonnèrent et cessèrent de L’accompagner. Alors Jésus, se tournant vers les Douze, leur demanda: “Et vous, ne voulez-vous pas aussi partir ? ” » [22]          « Allons donc à Lui en sortant en dehors du camp, et acceptons d’être méprisés comme Lui »[23]. Car « Il s’est dépouillé Lui-même, et Il a pris la condition du serviteur. »[24] « Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. ... Il a été arraché à la vie par la contrainte, suite à un jugement. ... On a mis Son tombeau parmi les criminels et Son sépulcre parmi les riches. » [25] « Toutes les nations vous haïront à cause de Moi. »[26] « Mais vous n’appartenez pas au monde parce que Je vous ai choisis du milieu du monde; c’est pourquoi il vous poursuit de sa haine. ... S’ils M’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. »[27] « Si quelqu’un vous accueille, c’est Moi qu’il accueille. Or celui qui M’accueille, accueille Celui qui M’a envoyé. »[28] « Le disciple n’est pas plus grand que celui qui l’enseigne, ni le serviteur supérieur à son maître. »[29] « Si quelqu’un a honte de Moi et de Mes paroles au milieu des hommes de ce temps, qui sont infidèles à Dieu et qui transgressent sa Loi, le Fils de l’homme, à Son tour, aura honte de lui quand Il viendra dans la gloire de Son Père avec les saints anges. »[30] Prenez garde « quand tous les hommes diront du bien de vous »[31]

Dieu ne se trompe pas ! Même la « folie » de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que la force des hommes. [32] Il n’est pas de meilleure voie que celle de Dieu.

Êtes-vous prêt à entrer par la porte étroite qui mène à la vie, au risque d’être pris pour un fou, et d’y perdre votre réputation aux yeux du monde ?

 (Extrait des écrits de David Brandt Berg. Traduit de l’anglais)

 

 

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[1] Matthieu chap.1-2

[2] Luc 10:38-42 ; Jean 19:38-42

[3] Luc 7:34; 23:2; Jean 10:20

[4] Le Sanhédrin était le haut conseil judiciaire et ecclésiastique de l’ancienne nation juive.

[5] Jean 2:13-16 ; Matthieu 21:12,13 ; Marc 11:15

[6] Jean 6:48-63

[7] Actes  chap. 9

[8] Jean 14:12

[9] 2 Corinthiens 6:14

[10] Actes 4:13

[11] Matthieu 24:1-2

[12] 1 Corinthiens 4:13

[13] 1 Pierre 2:9

[14] Jean 6:60

[15] Ésaïe 55:8-9

[16] Ésaïe 40:13-14

[17] Proverbes 3:5-6

[18] Jean 14:6

[19] Matthieu 7:14

[20] Matthieu 22:14

[21] 1 Corinthiens 1:26-27

[22] Jean 6:60, 66-67

[23] Hébreux 13:13

[24] Philippiens 2:7

[25] Ésaïe 53:3, 8-9

[26] Matthieu 24:9

[27] Jean 15:19-20

[28] Matthieu 10:40

[29] Matthieu 10:24

[30] Marc 8:38

[31] Luc 6:26

[32] 1 Corinthiens 1:25